L'heure est à la fête ! |
En ce début des années 20, sous l'effet d'un développement économique dû à l'augmentation des cours du sucre et au développement du tourisme américain, Cuba -essentiellement La Havane- entre dans une période de prospérité dont l'un des signes extérieurs est l'atmosphère de fête qui règne dans la capitale. Les casinos, cafés, cabarets et théâtres
sont nombreux et le cinéma se développe rapidement. Partout s'installent
des victrolas, ancêtres des juxe-boxes et dès 1922,
moins de deux ans après leur apparition aux Etats Unis les premiers postes
de radio font irruption à Cuba. |
L'avenue du Prado, qui mène du Parque Central
au Malecón, n'est qu'une succession de bars, restaurants, cabarets : Eden,
French Casino ... dont les terrasses s'étalent le long du Paseo qui, la
nuit, devient une fourmilière. Plus loin vers le quartier de Marianao les lieux de plaisirs, abondent aussi: le Jockey Club, le Summer Casino, le célèbre Sans Souci. Certains sont moins huppés, parfois mal famés, La Playa, Le Niche... Le
Son n'est pas immédiatement admis par les classes les plus
aisées, c'est une musique de "nègre", ses pas de danse
frisent l'obscénité... |
Dans l'intérieur
du pays et dans La Havane des classes populaires et des noirs, la prospérité
n'est qu'une vision plus lointaine. Et les plaisirs du théâtre, des
grands cabarets sont rarement accessibles à ceux qui appartiennent à
ces secteurs de la société. Dans le reste du pays, la situation est identique. Il y a donc du travail pour les musiciens mais d'une manière générale celui-ci est peu rétribué et bien souvent s'il rapporte de quoi se nourrir ceux-ci doivent se montrer plus que satisfaits. |
L'heure
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